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COMBIEN FAUT-IL PAYER LES ACHETEURS ? LE JUSTE PRIX…

By 30 April 2013December 17th, 2018No Comments

Voilà une entreprise internationale qui décide dans les années 90, de faire monter en puissance sa Fonction Achats. Cela passe par une politique de recrutement active – en allant faire ses courses comme souvent chez les équipementiers automobiles. Ensuite par une offre salariale attractive assortie de bonus alléchants. Et cela marche au-delà de toute espérance.  L’équipe performe. Les acheteurs junior évoluent rapidement, voient leur coefficient monter et leur niveau de rémunération fixe et variable augmenter avec. Et au bout de quelques années, le salaire et le coefficient de ces mêmes équipes se retrouve en décalage par rapport au reste de l’entreprise et du marché.  Ceux qui veulent enrichir leur parcours professionnel avec une autre fonction ont du mal à accepter une baisse de revenu imposée par un réalignement par rapport au reste de l’entreprise. Idem pour ceux qui veulent un job achats dans une autre entreprise : ils se retrouvent également en décalage.

 

On entend encore des acheteurs se plaindre de salaires inférieurs à leurs collègues du commercial. Et ils ont raison : si les vendeurs assurent le chiffre d’affaire d’une entreprise, les acheteurs sont au minimum de forts contributeurs au résultat. Mais l’exemple ci-dessus montre que la position inverse est tout aussi problématique.

 

Du point de vue de l’entreprise, la juste rémunération d’un collaborateur me semble être la résultante de trois considérations : le « prix » du marché, la cohérence au regard du reste de l’entreprise et la valeur créée par  le collaborateur.  Même si pour moi en tant que manager cette troisième composante a toujours été la plus importante, ce n’est pas le cas partout. Je vois certaines grandes entreprises faire primer la cohérence sur la performance.

Au total, j’ai le sentiment – mais je reconnais manquer de données chiffrées sur le sujet – que les salaires des acheteurs se normalisent. La part du variable augmente avec la « séniorité » du collaborateur dans l’organisation Achats et son niveau global devient comparable avec les autres fonctions.

 

Est-il similaire à celui des commerciaux ? des chefs de projets ? Je serais heureux d’avoir votre retour sur ce point.

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