Vous appelez un acheteur sur son portable et tombez sur un message impersonnel concocté par l’opérateur de votre correspondant qui ne donne que le numéro de téléphone composé. Que faites-vous ?
Moi, j’hésite : et si l’acheteur que je cherche à joindre avait changé de numéro ? et si j’avais un mauvais numéro ? et comment donc être certain qu’il aura bien mon message ? et si mon message est confidentiel ?
Comme pour n’importe qui d’autre, on peut comprendre qu’un acheteur n’ait pas pris le temps de configurer sa messagerie. Mais, on l’accepte moins que pour n’importe qui d’autre parce qu’un acheteur se doit d’être une interface professionnelle et réactive. C’est là l’objet de ce papier.
Au cœur des missions de l’acheteur, réside sa capacité à interfacer d’un côté avec les fournisseurs et de l’autre avec les utilisateurs et prescripteurs en interne. L’acheteur est avant tout une personne de contacts interagissant en permanence, dans le dialogue avec ses interlocuteurs en interne pour comprendre leurs besoins et les faire évoluer si nécessaire, dans le dialogue avec ses fournisseurs pour en tirer le meilleur parti.
Alors pourquoi donc négliger l’image de soi-même laissée sur sa messagerie téléphonique ? Pourrait-on imaginer un vendeur qui ne soignerait pas son message d’accueil ? Du même ordre, une signature de mail donnant les coordonnées paraît un moyen efficace de créer du lien. Pourquoi encore négliger cette occasion en omettant de renseigner sa signature mail ?
Au fond, je me demande s’il ne s’agit pas là d’un vieux reste du passé, du temps où les acheteurs attendaient que les fournisseurs viennent à eux et attendaient que les interlocuteurs internes leur envoient leur demande d’achat avant de bouger. Un comportement dans lequel un appel était davantage considéré comme une sollicitation désagréable qu’une opportunité. Un comportement passif qui appartient à la préhistoire des achats.
Heureusement les temps ont changé. Donc… n’oubliez pas de personnaliser votre messagerie avec un message avenant !